" Ne laisse pas le feu s'éteindre,
 mais permets-lui de s'étendre au delà des générations "
 
 
    

    
    : c'est ainsi que se terminait la prière universelle de la célébration de Pentecôte à Gravelines pour le synode . 
Le Père Defois y a fait allusion dans son homélie: ça n'a pas été simple, ce synode! Pour un tas de raisons, le feu a eu du mal à prendre. Peut-être parce qu'en fait on en est qu'au début. Sans doute y a-t-il à amener encore quelques bûches ! 
Ces bûches ne sont d'ailleurs pas que pour le synode: il ne fait que réveler bien des choses vraies par ailleurs, dans l'Eglise comme dans la société. J'en propose quelques-unes, en ces semaines où nous allons faire les bilans de l'année pastorale et prendre quelques orientations pour la rentrée - 
Elles se nomment peut-être simplicité et désir de vivre ensemble, à priori de confiance et d'espérance, désir de ne pas regarder en arrière et volonté d'accueillir l'inconnu comme une chance, volonté d'ordonner nos inquiétudes et nos passions à la mission de l'annonce de l'évangile, 
décision délibérée de ne pas s'enliser dans des questions de personnes ou des affaires de pouvoir, attention aux autres, en particulier aux plus fragiles. Il me semble aussi que ça vaudrait la peine d'amener de quoi nourrir le feu par de l'intériorité et de la complicité aussi. Et ne pas oublier les bûches de la formation, de la communication . De la communion ecclésiale aussi. 
Pour ce qui est du souffle: de toute façon, il est là, et il oeuvre: c'est l'Esprit de Pentecôte. Celui qui aide à traduire Dieu dans les langues de chacun. Celui qui fait tomber les barrières et les peurs du différent. Celui qui nous maintient tourné vers l'ailleurs, le dehors. Le pas prévu aussi . 
Le feu d'artifice qui a clôturé la journée de Gravelines est déjà loin. Que prenne maintenant le feu sacré! Comme ce qui est important, le synode, c 'est quand c'est fait que ça commence ! 
Arnauld Chillon
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au presbytère du Sacré coeur, le mardi de 17h30 à 19h00
au presbytère de St Vincent, le mercredi de 17h30 à 19h00
à la permanence de St Jean du Quesne, le jeudi de 17h30 à 19h00
ou bien, prendre rendez-vous, au secrétariat paroissial du lundi au vendredi, entre16h00 et 19h00